La dette mondiale explose
Selon les estimations de l’Institute of International Finance IIF, la dette mondiale a atteint un nouveau record. Elle devrait dépasser les 255 mille milliards de dollars, soit 300% du PIB mondial vers la fin de 2019. Ce qui équivaut à une moyenne de 32.500 dollars pour chacun des 7,7 milliards d’habitants sur la planète. La Chine et les Etats-Unis monopolisent à eux seuls 60% de l’ensemble de la dette mondiale. L’emprunt des Etats devrait, a priori, dépasser les 70 mille cette année. Selon le même institut, la dette mondiale hors secteur financier se situe à 190 mille milliards de dollars. Elle représente plus de 240% du PIB mondial. Il a été, également, révélé que depuis la faillite de la banque d’affaires Lehman Brothers en 2008, les Etats ont emprunté 30.000 milliards de dollars tandis que les dettes respectives des ménages et des banques s’élèvent respectivement à 9 mille et 2 mille milliards.
La Banque centrale chinoise abaisse ses taux «reverse repo»
La Banque populaire de Chine vient d’annoncer, ce lundi, une baisse du taux préférentiel qu’elle applique aux banques commerciales pour prêts à court terme. Cette mesure a été décidée en vue d’accélérer l’économie de la seconde puissance mondiale, désormais en plein ralentissement. Elle doit permettre de réduire les coûts d’emprunt sur le marché. Ce taux connu sous le nom de «reverse repo», qui est revu à la baisse pour la première fois depuis 4 ans, est appliqué par les banques centrales pour fournir des liquidités aux banques commerciales par le biais d’accords de rachats à court terme. Cette décision est survenue au moment où la guerre commerciale entre les deux premières puissances économiques mondiales a atteint son point culminant.
La grève chez General Motors freine l’activité automobile
L’indice de la production industrielle américaine a enregistré un repli de 0,8% au mois d’octobre dernier. En cause, la baisse de l’indice de la production de l’industrie automobile qui a régressé d’environ 7% en raison de la grève générale qui a paralysé le groupe américain General Motors pendant plus de 40 jours. Selon une étude publiée vendredi dernier par la Réserve Fédérale américaine (Fed), il s’agit de la plus importante baisse enregistrée depuis 18 mois. Pour mettre fin au mouvement social qui a plombé l’activité industrielle dans les 31 usines du constructeur automobile, les dirigeants de General Motors ont promis de verser 11.000 dollars à chacun de leurs salariés. L’arrêt simultané de l’ensemble des usines a coûté près de 100 millions de dollars par jour au groupe. Ce mouvement de protestation au sein du constructeur automobile a été déclenché suite à l’annonce d’un vaste plan de restructuration du groupe.
Un fonds de 100 millions d’euros pour lutter contre l’exclusion dans les pays riches
Quarante multinationales à travers le monde ont annoncé, mardi dernier à Paris, le lancement d’un forum de financement pour la croissance inclusive. Rassemblées dans le cadre de la coalition Business for Inclusive Growth (B4IG), cette quarantaine d’entreprises ont déployé plus de 1,4 milliard de dollars au bénéfice d’environ 100 millions de personnes. Le forum a discuté le projet de création d’un fonds de 100 millions d’euros d’ici à la fin de 2020. Lors de la tenue de l’assemblée, il était également question d’identifier «les principes de fonctionnement d’un incubateur». Ce fonds devrait être alimenté par des financements publics et privés. Sa mission étant d’appuyer les projets de lutte contre l’exclusion dans les pays à revenu élevé en mettant à leur disposition des mécanismes financiers incitatifs. Cette assemblée a été tenue suite à la publication au mois d’août 2019 lors du sommet G7, d’un manifeste où la coalition B4IG a exprimé ses inquiétudes quant à la paupérisation et le rétrécissement de la classe moyenne dans ses pays membres. Selon les données publiées, 10 % des ménages les plus riches concentrent 52 % du patrimoine total, tandis que les 60 % les plus pauvres se partagent seulement 12 % des richesses, dans les pays de l’Ocde.
